« Flâner est une science: c’est la gastronomie de l’oeil ». Ces mots d’Honoré de Balzac tirés de La comédie humaine, Martial Gobet les a faits siens quelques jours durant à New York. L’occasion pour lui d’étrenner sa dernière acquisition, un Leica M équipé d’un Summilux 35mm.

Passionné par le monde de la voile, Martial Gobet a l’habitude de manier du matériel photographique lourd et encombrant. Une nécessité lorsque, pour des questions de sécurité évidentes, l’éloignement du sujet impose – comme c’est souvent le cas sur les plans d’eau – l’usage de très longues focales. Pourtant, de retour à terre, Martial apprécie de pouvoir découvrir et immortaliser de plus près cette fois les régions dans lesquelles se déroulent les compétitions et rencontrer les gens qui y résident.

« En fin d’année dernière, j’ai donc passé à l’acte et acheté l’appareil qui me faisait rêver depuis longtemps, un petit bijou à mes yeux, le Leica M. Quelques semaines plus tard, j’ai eu l’occasion de me rendre à New York et l’ai donc naturellement glissé dans mon sac. » Un premier test grandeur nature qui, rapidement, se révèle être un immense plaisir. « Du choix de ce matériel découle une pratique photographique totalement singulière à mes yeux, très créative. On prend son temps avant de déclencher; c’est une démarche de puriste, un vrai bonheur. »

Patrimoine architectural, photo de rue, détails de la vie quotidienne; Martial Gobet déguste littéralement Big Apple. Le Summilux-M 1:1,4/35mm ASPH, dont la versatilité lui permet d’envisager un large éventail de sujets, s’adapte à toutes les conditions de lumière, même les plus difficiles. En témoignent des photos réalisées de nuit, à main levée, parfaitement nettes.

« Avec son encombrement réduit, le Leica M s’invite dans le quotidien du photographe. L’avoir en permanence à portée de main dans une ville comme New York – où à tout moment une scène imprévisible peut se dérouler – s’avère être un incroyable atout. Sans parler de sa discrétion, elle aussi essentielle dans de telles conditions. »

En plein hiver, le climat new-yorkais s’avère bien souvent fidèle à sa réputation: rude. Températures basses, alternance d’épisodes ensoleillés suivis de tempêtes de neige d’une rare intensité. Si les caprices météorologiques peuvent mettre à rude épreuve le matériel et le moral du photographe, ils offrent en contrepartie une incroyable diversité de visages à la cité. Ce que Martial Gobet n’a pas manqué d’immortaliser durant son séjour, retenu plusieurs jours supplémentaires sur place par la paralysie totale de l’aéroport enseveli sous un épais manteau blanc. Une véritable aubaine, en vérité!

« Je pratique la photographie par passion. Pouvoir partager avec mes proches, mes amis et ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir découvrir de leurs propres yeux les endroits que je visite me motive à toujours progresser. Si mes images donnent du bonheur à certains, c’est pour moi la plus belle des récompenses! » Une démarche profondément humaniste qui peut désormais s’appuyer sur les aptitudes éprouvées du Leica M pour rayonner!

Biographie

Photographe autodidacte, Martial Gobet développe ses connaissances techniques durant un séjour linguistique en Nouvelle-Zélande en 2011. Du temps à disposition, des paysages somptueux, une culture qu’il ne connaît pas, une population accueillante et des sports nautiques largement présents: tous les ingrédients pour peaufiner sa pratique photographique sont réunis.

Depuis, il a couvert les Jeux olympiques de Rio et de nombreuses épreuves véliques telle la Red Bull Youth America’s Cup, la Volvo Ocean Race, la Rolex Fasnet Race ou encore le Vendée Globe.

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